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Almamy Samory Toure
Titre: Empereur du Wassoulou de 1878 – 29 septembre 1898
Date de naissance: 1830
Lieu de naissance: Miniambaladougou (actuelle Guinée)
Lieu de capture: Guelemou près de la ville de Man ( Côte d’Ivoire )
Date de décès: 2 juin 1900
Lieu de décès: Ndjole (actuel Gabon, AEF)
Nationalité: Wassoulou
L'Almamy Samory Touré (ou Samori Touré), né vers 1830 à Miniambaladougou, dans l'actuelle Guinée, tombé à Guélémou ( à quelques kilomètres de la ville de Man ) actuelle Côte d'Ivoire, et décédé le 2 juin 1900 à Ndjolé, actuel Gabon, fut le fondateur de l'empire Wassoulou ; il résista à la pénétration et à la colonisation française en Afrique de l'Ouest.
1) Premières années
Né vers 1833 à Miniambaladougou (actuellement au sud-est de la Guinée), ce fils de marchand dyula (Dioula) grandit dans une Afrique de l’Ouest en pleine mutation du fait du nombre croissant de contacts avec les Européens. Le commerce avec l’Europe avait rendu riches certains États africains, pendant qu’une utilisation croissante des armes à feu modifiait la guerre traditionnelle. Ses parents avaient abjuré l’islam pour se convertir au paganisme.
En 1848, la mère de Samory, Sokhona Camara, fut capturée pendant un raid mené par Sory Bourama, du clan Cissé, et réduite en esclavage. Ne disposant pas de l'argent nécessaire pour la racheter, il dut, pour obtenir la libération à terme de sa mère, se mettre au service des Cissé auprès desquels il apprit le maniement des armes. D'après la tradition, il resta à leur service « sept ans, sept mois, sept jours ».
Il s'engagea ensuite pour deux ans dans l'armée de Saransware-Mori, faama (dirigeant militaire) des Bérété, ennemis des Cissé, avant de rejoindre son propre peuple, les Camara. Nommé kélétigui (chef de guerre) à Dyala en 1861, Samory prononça le serment de protéger son peuple contre les Bérété et les Cissé. Il créa une armée professionnelle et nomma ses proches, notamment ses frères et des amis d'enfance, à des postes de commandement.
2) Expansion au Soudan
En 1864, El Hadj Umar Tall, le fondateur d'un empire en pleine expansion qui dominait la région du Haut Niger, l'Empire Toucouleur, mourut. Tandis que cet empire se désagrégeait, les généraux et les dirigeants locaux luttaient pour créer leurs propres États.
En 1867, Samory était un chef de guerre à part entière, possédant sa propre armée regroupée à Sanankoro dans les hautes-terres guinéennes, sur les bords du Haut-Milo, un affluent du fleuve Niger, et il comprit vite qu'il avait deux tâches primordiales à accomplir : créer une armée efficace et loyale dotée d'armes à feu modernes, et construire un État stable. C'est à cette époque qu'il se convertit à l'islam, conscient que la cohérence de son royaume reposerait notamment sur la religion. Du reste, le titre d'« almami » qu'il adopta en faisait un chef à la fois temporel et spirituel.
En 1876, Samory put importer des fusils à chargement par la culasse par l'intermédiaire de la colonie britannique de la Sierra Leone. À la tête de son armée, composée essentiellement de fantassins armés d'un sabre, d'un poignard et d'un fusil, il conquit le district de Buré dans la ville de Siguiri, riche en or (actuellement à cheval sur la frontière entre la Guinée et le Mali), en vue de renforcer ses finances. En 1878 il était assez puissant pour s'autoproclamer faama (« dirigeant militaire ») de son propre Empire Wassoulou. Il fit de Bissandougou sa capitale et entama des échanges commerciaux et diplomatiques avec l'Empire Toucouleur voisin et déclinant.
En 1881, après une dure lutte, Samory fut capable de sécuriser son emprise sur Kankan, ville clé du commerce Dyula, située au bord du Haut-Milo. Kankan était un centre du commerce de la noix de kola, stratégiquement positionné pour contrôler les routes de commerce avoisinantes. En 1881, le Wassoulou s'étendait en Guinée et au Mali, depuis l'actuel Sierra Leone jusqu'au nord de la Côte d'Ivoire.
Pendant que Samory conquérait les nombreux petits États tribaux qui l'entourait, il manœuvrait aussi pour sécuriser sa situation diplomatique. Il entama des relations régulières avec les Britanniques au Sierra Leone, et tissa des liens prometteurs avec l'État théocratique du Foutah Djallon.
3) Premiers affrontements contre les Français
À la fin des années 1870, les Français commencèrent leur expansion en Afrique de l'ouest, à partir de l'est du Sénégal, avec pour but d'atteindre le haut Nil dans le Soudan actuel. Ils cherchèrent aussi à progresser vers le sud-est pour atteindre leurs bases en Côte d'Ivoire. Ces mouvements les conduisirent à un affrontement direct avec Samory.
En février 1882, une expédition française attaqua une des armées de Samory qui assiégeait Keniera. Samory réussit à repousser les Français, mais il fut effrayé par la discipline et la puissance de feu des armées européennes.
Samory essaya de neutraliser les Français par plusieurs moyens. Premièrement, il étendit sa domination vers le sud pour sécuriser une ligne de communication avec le Liberia. Quand une expédition menée par le gouverneur colonial français du Soudan, Antoine Combes, tenta en 1885 de prendre possession des mines d'or de Buré, Samory contre-attaqua. Divisant son armée en trois colonnes mobiles, il réussit à menacer gravement les lignes de communication françaises obligeant ses adversaires à se replier.
Cependant, le combat avec l'armée française tournant à son désavantage, Samory préféra négocier. Le 28 mars 1886, il signa avec les Français un traité de paix et de commerce qui reconnaissait, sur la rive gauche du Niger, une importante zone d'influence française.
4) Guerre et défaite
En 1887, Samory pouvait compter sur une armée disciplinée comprenant près de 30 000 à 35 000 fantassins, organisés sur le modèle européen en pelotons et compagnies, et 3 000 cavaliers, répartis en escadrons de cinquante hommes chacun. Cependant, les Français étaient déterminés à ne pas laisser Samory consolider ses positions. En exploitant la rébellion de plusieurs tribus animistes soumises par Samory, ils continuèrent de s'étendre aux dépens des régions ouest de l'Empire, forçant Samory à signer des traités par lesquels il leur cédait ces territoires entre 1886 et 1889 (traité de Bissandougou, traité de Niakha).
En mars 1891, une expédition française sous le commandement du colonel Archinard lança une attaque directe sur Kankan. Sachant que les fortifications de la ville ne résisteraient pas à l'artillerie française, Samory engagea une guerre de mouvement. En dépit des victoires qu'il remporta contre des colonnes françaises isolées (Dabadougou en septembre 1891), Samory échoua à chasser les Français hors du cœur de son royaume.
En juin 1892, le successeur du colonel Archinard, le colonel Humbert, menant une petite force bien équipée de soldats triés sur le volet, captura Bissandougou, la capitale du Wassoulou. Un autre coup dur pour Samory fut l'arrêt des ventes d'armes par les Britanniques, soucieux de respecter la convention de Bruxelles de 1890, la restriction des ventes d'armes étant, selon cette convention, nécessaire à l'éradication de l'esclavage des populations africaines.
Évitant un combat qui lui aurait été fatal, il mena une politique de la terre brûlée, dévastant chaque parcelle de terrain qu'il évacuait. Bien que cette tactique le coupa de sa nouvelle source d'approvisionnement en armes, le Liberia, il réussit tout de même à retarder la poursuite française. Samory se replia vers l'est, vers les fleuves Bandama puis Comoé. Dès lors, sa présence fut négligée par l'armée française, dans la mesure où le nouvel établissement de Samory ne constituait plus un objectif stratégique de la politique coloniale française.
L'affrontement fut relancé par l'attaque opérée par un des fils de Samory contre un bataillon français, qui fut anéanti. Cette action déclencha une campagne française de représailles au printemps/été 1898, au terme de laquelle Samory fut capturé au petit matin du 29 septembre 1898 à Guélémou près de la ville de Man en Côte d'Ivoire, par le capitaine Gouraud puis exilé au Gabon.
Samory y mourut en captivité le 2 juin 1900, des suites d'une pneumonie.
# L'Afrique Noire et son Histoire #
En Dieu Seul nous croyons
Empire Kong
1710 – 1898
Afrique-Occidentale française
L’Empire Kong (1710-1898), aussi connu sous le nom d'Empire Ouattara ou Empire Wattara, était un État musulman pré-colonial d'Afrique situé au nord-est de la Côte d'Ivoire et comprenant une partie du Burkina Faso.
Débuts
La première ébauche d'un véritable État centralisé a émergé dans le cadre du clan Taraweré ou jamuu des malinké qui a combiné les traditions malinké et Sénoufo afin d'étendre leur autorité sur la région environnante. Grâce à l'alphabétisation due à leur tradition islamique et leur expérience commerciale, ils ont transformé la cité de Kongen en marché international pour les échanges de marchandises du désert du nord (le sel et le tissu) et l'exportation des produits des forêts du Sud (la cola, l'or et des esclaves).
Période Ouattara
La prospérité de Kong a suscité des convoitises. Vers 1710 un guerrier connu sous le nom de Sékou Oumar Ouattara (1665-1745) envahi la région et a conquis la ville à l'aide de sa cavalerie. Il s'est établi comme fama (roi) et a fait de Kong le centre d'un empire avec une influence régionale. Il a imposé le malinké comme langue officielle et l'Islam comme religion d'État. Il a utilisé des esclaves pour travailler dans la fabrication de tissu et la culture du riz, le mil, le sorgho et le coton. Il a également amélioré la sécurité le long des routes commerciales avec les méthodes de cavalerie semblables à celles utilisées par l'Empire du Mali trois cents ans plus tôt. L'empire se propage vers le nord avec l'aide de Maghan (prince) Famara Wattara (Fâ Maghan OUATTARA), frère de Sekou Wattara, en 1714. Il s'empare de la ville de Bobo Dioulasso et d'une grande partie du Burkina Faso actuel. Famara fait de Bobo Dioulasso la capitale de la Gwiriko, région qui allait devenir son propre royaume par la suite.
Apogée
Dans les années 1730, l'Empire de Kong était le plus grand État de l'Afrique occidentale au sud du fleuve Niger. Il s'étendait sur des centaines de kilomètres à l'ouest et au nord et concerne un grand nombre de groupes ethniques islamiques et non islamiques. Sekou Wattara est mort en 1745 et fut remplacé par des famas capables, le premier étant Koumbi Wattara. Sous leur règne, Kong est resté un centre commercial et est également devenu un centre d'études islamiques. La Mosquée du Vendredi de Kong, qui a précédé la dynastie Wattara de Kong par un siècle, a attiré des érudits musulmans de partout dans le Sahel. Mori Maghari a été couronné fama après Koumbi et a aussi gouverné avec succès.
Kong a eu des échanges avec d'autres États en Côte d'Ivoire, notamment l'Abronroyaume de Gyaaman. Avec un approvisionnement ininterrompu de commerçants, Kong a envoyé des conseillers et les devins qui étaient essentiels au fonctionnement de la cour royale d'Abron. Leurs marchands ont pu faire du commerce sans taxes sur leurs produits. Kong a également fourni des troupes à Gyamman pour repousser la Confédération Ashanti à l'est.
Déclin et chute
Après la mort de Fama Maghari en 1800, les famas successifs ont subi la résistance croissante des divers groupes ethniques et religieux de l'empire. En 1895, Samory Touré envahit et détruit la ville de Kong après que ses dirigeants ont résisté à sa domination et refusé de l'aider dans sa campagne contre la France. Après la défaite de Samory, Kong a retrouvé son indépendance pendant une brève période, puis est tombé sous la domination coloniale française en 1898. Kong a été divisé entre deux colonies - la Côte d'Ivoire et la Haute-Volta (actuel Burkina Faso). La ville de Kong est devenue simplement une petite ville après que le gouvernement français a fixé le parcours de la ligne ferroviaire la plus proche à 70 km à l'ouest.
Né vers 1860 à Lagbasékaa, son village maternel situé non loin de Sinématiali, Péléforo Gbon Soro est élevé à Korhogo, à la cour de son père Zouacognon Soro, chef des Tiembara de cette région. Péléforo Gbon Soro ne tarde pas à se faire remarquer. Dès qu’il peut se déplacer à quatre pattes, il ne reste jamais calme et immobile, brise tout sur son passage et subtilise avec adresse tout ce qu’il peut consommer. Ce mélange d’agitation et d’habileté lui vaut le sobriquet de Gbon qui désigne le chimpanzé en sénoufo, animal habile, intelligent et rapide. Au fil des ans, ce prénom supplante celui de Péléforo.
Très rapidement, cet enfant devient assez autoritaire pour se faire obéir par ses frères, cadets comme ainés, auxquels il mène la vie dure.
Zouacognon Soro aime beaucoup ce fils dont il veut faire son héritier en dépit de la règle de succession matrilinéaire prescrivant qu’on hérite non pas de son père mais de son oncle maternel. Zouacognon consulte les marabouts et ceux-ci lui conseillent de réunir tous ses enfants autour d’un plat de riz dans lequel il doit dissimuler un anneau. Celui qui le trouve est le successeur. C’est Péléforo Gbon Soro. Sitôt informés, les notables le boudent .
Filleul de Babemba de Sikasso
En 1894, après son séjour dans la cour de Babemba de Sikasso où son père l’avait placé trois mois plus tôt pour le soustraire aux intrigues de la cour, il revient à Korhogo car une épidémie de variole terrasse son père Zouacognon , trois de ses frères, et quelques uns de ses oncles.
La conquête du pouvoir
Péléforo Gbon Soro ne peut devenir chef tant qu’il n’a pas accompli son Tiologo, cérémonie d’initiation dans le bois sacré. Il est indispensable qu’il accomplisse ce rite afin que ceux qui sont acquis à sa cause puissent lui obéir. Malgré les réticences des vieux, il devient le chef après que Namoga, parent de Zouacognon débloque la situation. Ce dernier passera toute la semaine de réclusion avec son poulain dans le bois sacré. La cérémonie est exceptionnelle car, contrairement à l’usage, elle ne concerne qu’un seul individu.
La soumission à Samori
Devenu chef légitime par le Tiologo, il rompt avec Sikasso et se rallie à l’almany, non sans avoir comparé les forces de Babemba à celles de Samori.
A chaque récolte, des paniers de riz, de maïs et de mil sont acheminés vers les garnisons de Samori.
Les Tiembara de Korhogo se sont débarrassés de l’emprise de Babemba, mais ils se retrouvent sous un joug encore plus pesant.
La soumission aux Français
Péléforo Gbon Soro sait que la force des Français est supérieure à celle de Samori. Las de la fourniture de vivres exigés par Samori, il décide de se soumettre aux Français. Comme il l’avait fait envers Samori, il envoie une importante quantité de vivres aux troupes françaises à Kong, occupé en 1898, puis se présente au capitaine Pineau en lui donnant des précisions sur les positions de Samori installé à Féguéré.
Grâce à lui, le capitaine Pineau réussit à mettre la main sur tout le pays Sénoufo. Le cercle du Haut-Bandama sous autorité militaire est créé en 1900.
La conversion à l’islam
Peu après l’arrivée des Français, sous l’influence des Mandé-Dioula, Péléforo Soro modifie son nom en se convertissant à l’islam. Il remplace Soro par son équivalent mandingue Coulibaly.
Les dates importantes :
1905 : Gbon Coulibaly est nommé chef de canton avec l’avènement du régime d’Administration civile.
1913 : Gbon Coulibaly est invité avec les autres chefs de canton à l’inauguration de la gare ferroviaire de Bouaké en présence du gouverneur général William Ponty venu spécialement de Dakar pour présider la cérémonie.
1922 : Gbon Coulibaly et Lalourgo, chef de Sinématiali, sont invités à l’exposition coloniale de Marseille.
1938 : Gbon Coulibaly est fait officier de l’ Étoile noire du Bénin. Mais avant de se rendre à l’exposition de Marseille, il est fait chevalier de la Légion d’honneur.
1942 : Gbon Coulibaly est nommé chef de province des Sénoufo.
1943 : Son fils Bema Coulibaly est nommé chef de canton de Korhogo.
1944 : Gbon Coulibaly rencontre Félix Houphouêt-Boigny et approuve la création du Syndicat agricole africain.
1945 : Il fait voter tout le peuple sénoufo, à l’exception des Nafambélé de Sinématiali, pour Houphouêt-Boigny aux élections à l’Assemblée constituante.
1946 : Adhésion de Gbon Coulibaly au PDCI et au RDA.
1949 : Vaine tentative du gouverneur Péchoux de détacher Gbon Coulibaly du RDA.
1962 : 19 septembre : Mort de Gbon Coulibaly à l’âge de 102 ans. Le président Houphouêt-Boigny l’élève à titre posthume à la dignité de grand officier de l’Ordre national.
Devenu chef legetime, PELEFORO GBON rompt avec le roi BABEMBA de SIKASSO et se rallie à SAMORY, en lui donnant des guerriers SENOUFO. SAMORY à son tour donne une femme enceinte à GBON, geste significatif. A chaque recolte, GBON envoie une quantité de vivres à SAMORY. GBON sait que la force des FRANCAIS est supérieure à celle de SAMORY, il decide de se rallier aux français et envoie des vivres aux troupes françaises. GBON se presente au capitaine PINEAU, lui donne des précisions sur les positions de SAMORY installé à FEGUERÉ. Grâce à GBON le capitaine PINEAU occupe le pays SENOUFO.
1905: GBON est nommé chef de canton.
1922: GBON est chevalier de la légion d'honneur en FRANCE.
1938: GBON est fait officier de l'étoile noire du BENIN.
1942: GBON est nommé chef de province des SENOUFO.
1944: GBON rencontre HOUPHOUËT BOIGNY.
1945: GBON fait voter tous les senoufo pour HOUPHOUËT à l'assemblé.
1949: adhésion de GBON au PDCI et au RDA.
1962: il meurt et est élévé à titre posthume.
Zélé de papara est née en 1934 à papara. Elle est de confession religieuse catholique."Papara" est le chef lieu du canton Nafana qui est situe à 24 km de Tingrela.
Zéle se marie et de cette union naitrons 11 enfants,mais malheureusement aucuns de ses enfants ne vit au delà de 3 ans. Et puisqu'on est en Afrique,elle sera traitée de tous les noms: femme de malheur, sorcière, maudite. Alors Zélé quitte son foyer et retrouve sa famille à papara. Elle se remarie encore et là encor...e le même sort la suit: aucun enfant. Mais elle ne cède pas au désespoir.
Elle a opérée 2 choix dans la vie: le travail et la musique. Zéle de papara possédait une belle voix et une maitrise parfaite de sa langue maternelle le Senoufo.
Sa carrière musicale commence en 1965.Elle est désignée comme chanteuse principale de"Bari"à papara. Elle a assume cette fonction jusqu'au soir du 17 août 1994 où après une longue journée de travail et pluie, elle rentre se couché. Les murs de terre fragilisés par l'eau cèdent et ils s'écroulent sur elle. Il s'en suit une mort tragique. Elle sera inhumée la même nuit conformément à la tradition Senoufo.
Malgré son talent, ses qualités vocales irrésistibles et ce qu’elle représentait comme symbole dans tout le grand Nord, elle n’a pu bénéficier d’aucune assistance pour améliorer ses conditions de vie.
Adieu l’artiste !
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En 1864, El Hadj Umar Tall, le fondateur d'un empire en pleine expansion qui dominait la région du Haut Niger, l'Empire Toucouleur, mourut. Tandis que cet empire se désagrégeait, les généraux et les dirigeants locaux luttaient pour créer leurs propres États.
En 1867, Samory était un chef de guerre à part entière, possédant sa propre armée regroupée à Sanankoro dans les hautes-terres guinéennes, sur les bords du Haut-Milo, un affluent du fleuve Niger, et il comprit vite qu'il avait deux tâches primordiales à accomplir : créer une armée efficace et loyale dotée d'armes à feu modernes, et construire un État stable. C'est à cette époque qu'il se convertit à l'islam, conscient que la cohérence de son royaume reposerait notamment sur la religion. Du reste, le titre d'« almami » qu'il adopta en faisait un chef à la fois temporel et spirituel.
En 1876, Samory put importer des fusils à chargement par la culasse par l'intermédiaire de la colonie britannique de la Sierra Leone. À la tête de son armée, composée essentiellement de fantassins armés d'un sabre, d'un poignard et d'un fusil, il conquit le district de Buré dans la ville de Siguiri, riche en or (actuellement à cheval sur la frontière entre la Guinée et le Mali), en vue de renforcer ses finances. En 1878 il était assez puissant pour s'autoproclamer faama (« dirigeant militaire ») de son propre Empire Wassoulou. Il fit de Bissandougou sa capitale et entama des échanges commerciaux et diplomatiques avec l'Empire Toucouleur voisin et déclinant.
En 1881, après une dure lutte, Samory fut capable de sécuriser son emprise sur Kankan, ville clé du commerce Dyula, située au bord du Haut-Milo. Kankan était un centre du commerce de la noix de kola, stratégiquement positionné pour contrôler les routes de commerce avoisinantes. En 1881, le Wassoulou s'étendait en Guinée et au Mali, depuis l'actuel Sierra Leone jusqu'au nord de la Côte d'Ivoire.
Pendant que Samory conquérait les nombreux petits États tribaux qui l'entourait, il manœuvrait aussi pour sécuriser sa situation diplomatique. Il entama des relations régulières avec les Britanniques au Sierra Leone, et tissa des liens prometteurs avec l'État théocratique du Foutah Djallon.
3) Premiers affrontements contre les Français
À la fin des années 1870, les Français commencèrent leur expansion en Afrique de l'ouest, à partir de l'est du Sénégal, avec pour but d'atteindre le haut Nil dans le Soudan actuel. Ils cherchèrent aussi à progresser vers le sud-est pour atteindre leurs bases en Côte d'Ivoire. Ces mouvements les conduisirent à un affrontement direct avec Samory.
En février 1882, une expédition française attaqua une des armées de Samory qui assiégeait Keniera. Samory réussit à repousser les Français, mais il fut effrayé par la discipline et la puissance de feu des armées européennes.
Samory essaya de neutraliser les Français par plusieurs moyens. Premièrement, il étendit sa domination vers le sud pour sécuriser une ligne de communication avec le Liberia. Quand une expédition menée par le gouverneur colonial français du Soudan, Antoine Combes, tenta en 1885 de prendre possession des mines d'or de Buré, Samory contre-attaqua. Divisant son armée en trois colonnes mobiles, il réussit à menacer gravement les lignes de communication françaises obligeant ses adversaires à se replier.
Cependant, le combat avec l'armée française tournant à son désavantage, Samory préféra négocier. Le 28 mars 1886, il signa avec les Français un traité de paix et de commerce qui reconnaissait, sur la rive gauche du Niger, une importante zone d'influence française.
4) Guerre et défaite
En 1887, Samory pouvait compter sur une armée disciplinée comprenant près de 30 000 à 35 000 fantassins, organisés sur le modèle européen en pelotons et compagnies, et 3 000 cavaliers, répartis en escadrons de cinquante hommes chacun. Cependant, les Français étaient déterminés à ne pas laisser Samory consolider ses positions. En exploitant la rébellion de plusieurs tribus animistes soumises par Samory, ils continuèrent de s'étendre aux dépens des régions ouest de l'Empire, forçant Samory à signer des traités par lesquels il leur cédait ces territoires entre 1886 et 1889 (traité de Bissandougou, traité de Niakha).
En mars 1891, une expédition française sous le commandement du colonel Archinard lança une attaque directe sur Kankan. Sachant que les fortifications de la ville ne résisteraient pas à l'artillerie française, Samory engagea une guerre de mouvement. En dépit des victoires qu'il remporta contre des colonnes françaises isolées (Dabadougou en septembre 1891), Samory échoua à chasser les Français hors du cœur de son royaume.
En juin 1892, le successeur du colonel Archinard, le colonel Humbert, menant une petite force bien équipée de soldats triés sur le volet, captura Bissandougou, la capitale du Wassoulou. Un autre coup dur pour Samory fut l'arrêt des ventes d'armes par les Britanniques, soucieux de respecter la convention de Bruxelles de 1890, la restriction des ventes d'armes étant, selon cette convention, nécessaire à l'éradication de l'esclavage des populations africaines.
Évitant un combat qui lui aurait été fatal, il mena une politique de la terre brûlée, dévastant chaque parcelle de terrain qu'il évacuait. Bien que cette tactique le coupa de sa nouvelle source d'approvisionnement en armes, le Liberia, il réussit tout de même à retarder la poursuite française. Samory se replia vers l'est, vers les fleuves Bandama puis Comoé. Dès lors, sa présence fut négligée par l'armée française, dans la mesure où le nouvel établissement de Samory ne constituait plus un objectif stratégique de la politique coloniale française.
L'affrontement fut relancé par l'attaque opérée par un des fils de Samory contre un bataillon français, qui fut anéanti. Cette action déclencha une campagne française de représailles au printemps/été 1898, au terme de laquelle Samory fut capturé au petit matin du 29 septembre 1898 à Guélémou près de la ville de Man en Côte d'Ivoire, par le capitaine Gouraud puis exilé au Gabon.
Samory y mourut en captivité le 2 juin 1900, des suites d'une pneumonie.
# L'Afrique Noire et son Histoire #
En Dieu Seul nous croyons
KONG : Voici les souverains Ouattara, depuis le royaume de Kong
1 Empereur Sékou Ouattara, premier souverain de l’empire de Kong. Appelé tantôt Massa, tantôt Fama (le plus grand des grands, le chef des chefs). Il se fait introniser Fama par son fidèle esclave Bamba qui lui remet les insignes du pouvoir. Né en 1665, l’empereur Sékou Ouattara est décédé en 1745 à l’âge de 80 ans)
2 Samandougou Ouattara( fils de l’empereur Sékou Ouattara)
3 Kombi Ouattara( fils de l’empereur Sé...kou Ouattara)
4 Mori Makaré Ouattara( fils de l’empereur Sékou Ouattara)
5 Somafing Ouattara( fils de l’empereur Sékou Ouattara)
6 Assoroba Ouattara
7 Kalakala Dawa Ouattara
8 Miamori Farama Ouattara
9 Somafing Bagui Ouattara
10 Mia-Mori Ouattara
11 Mia-Sotigui Ouattara
12 Mori-Séré Ouattara
13 Léna Ouattara
14 Kasséfima Ouattara
15 Ba Dougoutigui Ouattara
16 Sanikiéba Ouattara
17 Karamoko Oussé Ouattara
18 Karamoko Dari Ouattara
19 Soukouloumori Ouattara( il a regné en 1888 pendant le passage de Louis Gustave Binger)
20 Komi Ouattara( mort en 1897 lors de l’attaque de l’Almamy Samory Touré)
21 Mia Pignéba Ouattara
22 Ya Moriba Ouattara
23 Batièba Ouattara
24 Batakoulé Ouattara
25 Bassidi Ouattara
26 Kodara Ouattara
27 Bassori Ouattara( décedé le 27 mars 1997)
28 Bapigné Ouattara
29 Ya Moriba Ouattara
30 Asséhou Ouattara( actuel chef de canton de Kong)
Hamed Billy